Face aux comportements empreints de lâcheté des leaders de la mouvance lors de la manifestation de samedi dernier, la famille Ravalomanana a fait une mise au point qui équivaut certes à une sévère réprimande mais surtout à une prise de distance vis à vis de ces députés ou autres notables de la mouvance qui ont brillé par leur absence massive, laissant les manifestants livrés à eux-mêmes.
Ceux qui sont pointés du doigt sont notamment Benjamin Andriamihanta (membre CENIT) qui s’est arrogé le droit de parler en lieu et place de l’avocat officiel de M. Ravalomanana et Guy Rivo Andrianarisoa qui, de son côté, a déclaré « qu’il est mieux de respecter la décision des autorités puisque nous respectons l’Etat de droit » (à propos de la manifestation non autorisée) pour justifier l’absence des leaders parmi les manifestants. Quelle hypocrisie, mais alors quelle hypocrisie !! Cela nous rappelle les propos de Hanitra Razafimanantsoa à Ivato face aux plusieurs milliers de personnes venues accueillir le Président lors de son retour empêché en février 2011. Elle leur a demandé de rentrer « tranquillement » chez eux alors que c’était l’occasion de rassembler une foule aussi importante pour faire pression sur la HAT. Autant dire que l’on ne doit point s’étonner de leurs agissements stratégiques.
Cela fait 5 ans qu’ils manipulent et instrumentalisent les légalistes en jouant sur le retour de « Dada » (Ravalomanana). Alors que pendant ce temps, ils respectent tellement l’Etat de droit qu’ils choisissent d’être « à la fête » avec les putschistes légitimés, leur valant, à juste titre, le qualificatif de « COLLABO ». Maintenant que Ravalomanana est là, au pays, OU SONT-ILS ? Ont-ils vraiment oeuvré pour le retour de Ravalomanana ? Souhaitent-ils vraiment son retour, ces caïmans opportunistes dépourvus de sens patriotiques ? Vu leur comportement, le doute est permis.
En tout cas, les leaders opportunistes se méfient toujours et évitent même autant que possible les mouvements populaires spontanés.
Quoiqu’il en soit, le retour de Ravalomanana a provoqué un séisme politique national au sein de la mouvance bien sûr, mais aussi pour le régime HVM où ce dernier a montré très vite ses limites et incompétences à gérer les situations critiques.
Moralité: le vrai soutien pour Ravalomanana est le peuple. Il faut une MOBILISATION MASSIVE de tous les citoyens épris de liberté et de justice pour libérer M. Ravalomanana de cette détention arbitraire. Elle a bien raison, Mme Lalao Ravalomanana, de s’adresser à au peuple avec le « MIJOROA RY VAHOAKA – AVOAHAY DADA« .
TG
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Déclarations douteuses des leaders de la mouvance Ravalomanana
Les langages de soutien au président Ravalomanana et à sa famille ou de ceux qui parlent en leur nom, doivent rester linéaires et conserver l’intégrité et l’univocité du message, ne revendiquant que sa libération immédiate et inconditionnelle. Compte tenu de la gravité de la situation actuelle, on ne peut se permettre le moindre glissement sémantique qui dévie de cet ultime objectif de libération.
Ainsi, on ne cherche pas « l’amélioration de ses conditions de détention jugées inhumaines » mais sa libération totale !
Les propos de Guy Rivo Andrianarisoa soutenant que « la manifestation n’a pas obtenu d’autorisation » et « qu’il est mieux de respecter la décision des autorités puisque nous respectons l’Etat de droit » n’engage que son locuteur et est aux antipodes des finalités de la lutte pour faire sortir le président Ravalomanana de la prison de l’Amirauté d’Antsiranana et enclencher le processus de réconciliation nationale dans les normes.
Et de grâce, la déclaration de Benjamin Andriamihanta sur la légalité de l’arrestation du président Ravalomanana est incompréhensible d’autant plus que ce dernier a déjà son avocat attitré lequel est officiellement habilité à parler en son nom
Tsimok'i Gasikara 
Se réunir pacifiquement, s’exprimer librement. demander une autorisation pour des réunions pacifiques est de l’obscurantisme !
26 février 2011by
Obama et La France
Obama et La France
J’emprunte dans la déclaration du président président Obama le 24 février 2011 dernier sur l’affaire libyenne les extraits suivants :
les États-Unis appuient fermement les droits universels du peuple libyen, et notamment le droit qu’il a de se rassembler pacifiquement, de s’exprimer librement et de déterminer son avenir. Il s’agit de droits de l’homme. Ils ne sont pas négociables. On doit les respecter dans tous les pays et on ne saurait les dénier par la violence et la répression.
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Je tiens à le dire clairement : les changements qui se produisent de par la région sont mus par les peuples de la région. Ils ne sont pas l’œuvre des États-Unis, ni de toute autre puissance étrangère. Ils traduisent les aspirations des peuples à une vie meilleure.
Donc, compatriotes il est plus difficile actuellement d’espérer des aides des amis à gauche ou à droite pour assouvir notre soif de pays indépendant, d’un état respecté juste, respectueux des valeurs de base .
C’est à nous le peuple de braver les répressions, les arrestations, les emprisonnements. C’est à nous de nous organiser solidairement pour arracher ce pays à Rajoelina et à ses commanditaires dont la France.
Dès qu on parle de La France, j’avoue que la partie ne sera pas chose facile or le challenge n’est pas impossible, il est à notre portée et je sens que ce ne sera pas loin, alors UP !
Il est à nous de monter aux yeux du monde qu’on est est un peuple fier patriote, aspirant au développement réel.
référence:Déclaration du président OBAMA dans :http://www.america.gov/st/democracyhr-french/2011/February/20110224161232×3.528559e-02.html?CP.rss=true