IRIB- Simultanément à l’intensification du danger représenté par le groupuscule terroriste de Daesh, pour les intérêts de l’Occident, le spectacle hollywoodien pour la lutte contre ce groupuscule, monté par les services de renseignements de l’Occident, est à son apogée.Parallèlement aux efforts américains, pour la formation d’une coalition internationale anti-Daesh, en Irak, et en Syrie, le gouvernement français, pour justifier ses politiques, dans la lutte contre le terrorisme, tout comme les Etats-Unis, sera l’hôte, demain, lundi, de la Conférence sur la lutte contre le terrorisme axé sur l’Irak. Les agissements de l’Occident, dans la lutte contre le terrorisme, s’effectuent, dans une conjoncture, où, auparavant certains pays occidentaux, et, notamment, les Etats-Unis, la Grande Bretagne la France, soutenaient, militairement et politiquement, les terroristes, au Moyen-Orient. L’attitude ambivalente de l’Occident, dans la lutte contre le terrorisme, et la différence qu’il fait entre le bon et le mauvais terrorisme, a rendu mondial le danger de Daesh. La mainmise de Daesh sur les intérêts vitaux de l’Occident, et, notamment, américains, en Syrie, et en Irak, a fait que les soutiens d’hier de Daesh se trouvent, aujourd’hui, parmi les partisans de la lutte contre le terrorisme, dans l’objectif de punir Daesh. Sans nul doute, si le groupuscule terroriste takfiri ne s’était pas retourné contre ses protecteurs, il ne ferait pas l’objet de la rancune des Occidentaux, les contraignant à organiser des meetings-spectacle, à Jeddah et à Paris, dans l’objectif de calmer leur opinion publique. Le cirque d’aujourd’hui de l’Occident, dans la lutte contre le terrorisme, ne s’accorde, nullement avec l’approche qu’il avait, lorsque les terroristes massacraient des innocents, en Syrie, et en Irak. Daesh, en Syrie, et en Irak, a commis beaucoup de crimes, sur lesquels l’Occident a fermé les yeux ; pourtant, après la décapitation des deux journalistes américains et d’un Anglais, par Daesh, la lutte contre le terrorisme à l’hollywoodienne a commencé. L’attitude sélective de l’Occident, dans la lutte contre le terrorisme, est le principal facteur du danger mondial de Daesh, à propos duquel les autorités iraniennes avaient mis en garde l’Occident. En raison de cette approche, les responsables iraniens refusent de s’aligner sur l’entreprise des Occidentaux, dans la lutte contre le terrorisme, car le regard de l’Iran est différent de celui de l’Occident, et, notamment, américain, dans la lutte contre le terrorisme. Dans ce même cadre, Hossein Amir-Abdollahian, le vice- ministre iranien des Affaires étrangères, chargé du département arabo-africain, a déclaré que la présence de l’Iran, dans des réunions « spectacle » et sélectives de lutte contre le terrorisme, dont celle de Paris, n’est pas envisageable. Le terrorisme et l’extrémisme sont une vraie menace, pour le monde, et une programmation organisée et minutieuse, ainsi que des coopérations multilatérales, sont la seule solution, face au terrorisme et à l’extrémisme, dans la région. La lutte ciblée contre le terrorisme et le soutien aux terroristes modérés que les Etats-Unis et leurs alliés poursuivent, en Syrie, ne peut pas éradiquer les racines du terrorisme, et les réunions, comme celles de Jeddah et de Paris, ne restent qu’au niveau des meetings propagandistes.
Tsimok'i Gasikara 
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