A part le parti politique au pouvoir, le HVM, quasiment tous les partis politiques qui ont pris part à l’atelier interactif des partis politiques à Madagascar sur le leadership et la contribution à la consolidation de la paix et de la démocratie en vue des élections de 2018 ne cachent pas leurs craintes sur la tenue de ces scrutins dans les conditions actuelles. Initié par le PNUD et le Ministère de l’Intérieur, cet atelier qui en est à sa deuxième édition, a pour objectif « de prévenir justement des troubles pré ou post-électorales » selon certains participants. Or, les participants à part le parti présidentiel, le HVM, craignent des troubles surtout post-électorales si les tenants du pouvoir font le forcing pour tenir les élections dans les conditions actuelles. Pour ces politiciens, plusieurs points essentiels doivent être réglés avant de parler « élection ». La révision du code électoral et le lancement de la véritable réconciliation nationale sont les conditions sine qua non d’une bonne tenue des élections selon certains participants. Une révision ou au moins un début de discussion portant amendement de la Constitution devrait être aussi discutée selon les politiciens présents à l’atelier du PNUD.
Des élections sans apaisement, comme ce serait donc le cas actuellement provoquerait une nouvelle crise dont on ne connaitrait pas l’issue, préviennent les partis politiques. Depuis la Transition jusqu’à aujourd’hui, on parle toujours de réconciliation nationale, mais les tenants du pouvoir et le HVM ne tiennent pas forcément à ce que cela se fasse vraiment, notent certains politiciens. Et ce sera vengeance sur vengeance.
Sinon, tout le monde s’accorde pour une élection inclusive. Le ni-ni ne devra plus être de mise pour les prochaines élections.
http://www.madagascar-tribune.com/Des-troubles-a-craindre-selon,22874.html
Poster un commentaire
Comments 0