Le maire de la Capitale a été de nouveau ignoré hier à Andohatapenaka.
Antananarivo est la ville hôte du XVIe Sommet de la Francophonie. Or, force est de constater que le maire Lalao Ravalomanana semble ne pas jouir de ce statut de premier magistrat de la ville d’accueil. Traditionnellement, c’est au maire de remettre la clé de la ville à une délégation de marque qui débarque dans sa circonscription. A l’étranger, il est d’usage que le premier magistrat de la ville hôte prononce toujours son discours lors de l’ouverture d’un Sommet international. Ce qui n’a pas été le cas lors du Sommet de la COMESA. L’existence de Lalao Ravalomanana a été ignorée. Hier, lors de l’inauguration du village de la Francophonie à Andohatapenaka, le maire de la Capitale a été pour la énième fois victime d’une exclusion. Le service protocolaire de la cérémonie n’a pas prévu de place pour le maire d’Antananarivo. Présent sur les lieux, son représentant Henri Randriantiana a été obligé de rentrer chez lui. Le premier incident protocolaire s’est produit au CCI Ivato pendant l’ouverture du Sommet de la COMESA. Lalao Ravalomanana, qui a eu son invitation avec elle, a été soumise à un contrôle suspect. Finalement, elle a été placée loin derrière les invités. Le deuxième s’est passé durant l’inauguration de la Rocade d’Andohatapenaka.
Lire la suite
Poster un commentaire
Comments 0