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Une exécution sommaire, une de plus, commise par des éléments de forces de l’ordre dans le cadre de l’opération fahalemana dans le Sud, à Midongy Sud cette fois-ci, a failli se transformer en émeute. La population, lasse des « bavures » à répétition des éléments de forces de l’ordre à son encontre, s’est révoltée contre eux. Ce qui a obligé les autorités de démonter le poste de commandement dans cette localité. La population très remontée exige le départ des officiers responsables de cette opération dans le Sud.
La décision de démantèlement du poste de commandement peut être considérée comme un aveu implicite de bavure bien que la chaîne de commandement n’avouerait jamais que ses éléments ont commis des bavures. Rappelons que quasiment chaque semaine, des citoyens, des organisations de sociétés civiles locales et internationale interpellent les autorités sur les exécutions sommaires et les exactions commises par les forces de l’ordre à l’encontre des civils. Sans oublier l’implication, directe ou indirecte, de certains éléments de forces de l’ordre dans les infractions et crimes du genre kidnapping ou attaque à main-armée. La dernière interpellation en date émane de la fédération malagasy des droits de l’homme précédée de celle de l’église catholique mais toutes ces interpellations restent lettre morte jusqu’ici. Les chaînes de commandement centrales ont tout simplement répondu avec boutade que tous les tués dans le cadre de cette opération fahalemana sont des dahalo. Pour leur défense, des éléments de force de l’ordre expliquent qu’il arrive que les exécutions sommaires des dahalo sont l’œuvre des fokonolona mais on met tout sur le dos des forces de l’ordre pour ne pas envenimer la situation.
Madagascar est un Etat de droit, répète à l’envi nos dirigeants, la preuve on tue impunément chez nous.
http://www.madagascar-tribune.com/Emeute-evitee-de-justesse-a,21528.html
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